Il retournera bientôt au Sénégal où il a découvert une joie de vivre qui lui ressemble, et où il prépare un nouveau spectacle consacré à Bourguiba et Senghor, les deux géants du continent. Des musiciens tunisiens et sénégalais participeront à ce concert.
Il sillonne le monde, trois guitares en bandoulière, et chante la joie. En français, en arabe, en anglais, Ahmed Majri va à la rencontre de son public, quand il n’enseigne pas aux enfants, et se produit dans les festivals et sur toutes les scènes du monde. Mais aussi dans la rue, car pour lui, la vraie scène, c’est celle de la rue, des boulevards, des places publiques. Sa silhouette de grand rêveur, au doux sourire, est familière : on le connaît depuis Noujoum, de Fadhel Jaziri, dont il dit que c’était la meilleure école.
On le voit souvent sur les plateaux de télé. Mais aussi dans les lieux les plus insolites : une galerie d’art, l’autre jour, où il donnait aubade à des amateurs d’art, séduits qui en oubliaient les tableaux qu’ils étaient venus découvrir. Sur le balcon d’une firme de beauté, lors d’un lancement d’une nouvelle ligne, accompagné par des fashionistas qui se découvraient des talents de choristes. Sa guitare est irrésistible, et séduit tout ce qui passe. Actuellement, il revient de Saint Louis, au Sénégal, encore ébloui par sa participation au festival Africalex, ne pensant plus qu’à y retourner poursuivre une magnifique expérience. Invité par l’Institut français, il a monté un spectacle avec des musiciens et des chanteuses sénégalaises, qu’il a fait interpréter des chansons tunisiennes, et qu’il a initiées, il en est très fier, à la gamme andalouse. Pour lui qui a chanté avec Ismaël Lô « Dibi Dibi Rek », avec Alfa Blondy, et Liz Mac Comb, se plier à tous les registres est chose aisée, et inviter d’autres musiciens à s’y insérer, également.
En attendant, il retournera bientôt au Sénégal où il a découvert une joie de vivre qui lui ressemble, et où il prépare un nouveau spectacle consacré à Bourguiba et Senghor, les deux géants du continent. Des musiciens tunisiens et sénégalais participeront à ce concert.
Et il rêve déjà d’inviter ces artistes à une résidence au centre culturel de Hammamet, au cours de laquelle ils prépareraient un spectacle pour le festival de Carthage.
Comme Ahmed Mejri est né pour la joie, espérons qu’il aura celle de voir ses vœux réalisés.